Après avoir travaillé 68 ans dans le même magasin, elle se fait licencier du jour au lendemain

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En Angleterre, une octogénaire qui a travaillé dans la même boutique pendant 68 ans a été licenciée du jour au lendemain.

Une retraitée qui a travaillé chez Clarks pendant près de soixante-dix ans a été licenciée du magasin auquel elle a consacré sa vie, après avoir reçu un préavis d'une semaine seulement, rapporte Metro.

Jill Cornick, 82 ans, a commencé à travailler dans le magasin de chaussures de Blandford, dans le Dorset (Angleterre) en 1956, alors qu’elle n’avait que 14 ans. À l’époque, son premier emploi consistait à nettoyer des bottes dans un atelier.

Elle a ensuite continué à travailler dans la même boutique tous les jours, pendant les 68 années qui ont suivi, allant même jusqu'à reporter sa lune de miel en 1969 pour suivre une formation.

Crédit Photo : BNPS

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Britannique était très impliquée dans son travail. La semaine dernière, cette dernière est tombée des nues lorsque l’enseigne a annoncé la fermeture de l’atelier avec effet immédiat.

«Nous avons tous été prévenus jeudi dernier que nous allions fermer le lundi. Cela nous a tous un peu choqués», explique l’octogénaire auprès du média.

Avant d’ajouter : «J'ai commencé en 1956 et je suis restée dans le même magasin depuis. Je me sentais bien dans ma peau et j'espérais pouvoir travailler encore quelques années avant de prendre ma retraite. C'est vraiment dommage».

Crédit Photo : BNPS

«J’adorais ce travail»

Pour son dernier jour de travail, de nombreux clients sont venus lui dire au revoir. Mais ce n’est pas tout ! Ils lui ont fait livrer des fleurs et des chocolats pour la remercier pour ses bons et loyaux services.

«Lundi, j'étais débordée, tellement de gens m'apportaient des fleurs et des chocolats. J'ai aidé tant de clients au fil des ans et certains d’entre eux étaient au bord des larmes», raconte Jill.

Au cours de ses nombreuses années de service, elle a assumé diverses fonctions, notamment celles de directrice et de maître chausseur : «J'adorais ce travail, c'était ma vie. J'ai vécu au-dessus du magasin pendant des années et j'y ai élevé mon fils (…) Je garde de très nombreux souvenirs de cette période».

Crédit Photo : BNPS

Aujourd’hui, Jill compte profiter de sa retraite «forcée». Elle a l’intention de se reposer et de se rendre plus souvent à la plage. Enfin, elle envisage aussi de faire du bénévolat.

Comme le précise le média anglais, un porte-parole de Clarks a adressé un message de remerciement à l’ensemble de son personnel :

«Nous remercions sincèrement tous les membres de l'équipe du magasin de Blandford Forum pour leur contribution et leur engagement à fournir un service à la clientèle exceptionnel - en particulier Jill, dont les 68 années remarquables de service et de dévouement sont extrêmement appréciées par l'ensemble de Clarks».

Crédit Photo : BNPS

Selon le droit du travail en Angleterre, la semaine de préavis ne s'applique normalement qu'aux salariés ayant travaillé entre 1 et 2 ans dans l'entreprise. Au-delà de 12 ans d'ancienneté, ceux-ci doivent bénéficier d'un préavis de 12 semaines. La seule exception s'applique si une clause spécifique apparaît dans le contrat de travail.

C'est donc ce qui a dû se produire pour Jill, celle-ci ayant été prévenue au dernier moment. Encore une raison supplémentaire pour laquelle il est important de bien lire son contrat de travail avant de le signer.

Ce n'est pas la première fois qu'une personne est lincenciée injustement de son travail, loin de là. Par exemple, cette entreprise française a récemment décidé de se séparer de 217 de ses employés afin de les remplacer par l'intelligence artificielle. 

On se souvient aussi de cette serveuse qui avait eu la surprise de recevoir un pourboire de 10 000 dollars, avant de se faire mystérieusement renvoyer quelques jours plus tard.

Source : Metro

Au sujet de l'auteur : Jenna Barabinot

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.