Plus de 100 ans après son naufrage, le Titanic est sur le point de totalement disparaître des profondeurs...

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Une équipe de chercheurs canadiens a révélé que l’épave du Titanic pourrait bien complètement disparaître. La faute à une bactérie ultrarésistante…


Il y a 105 ans de cela, le 14 avril 1912 pour être plus précis, la plus grande catastrophe maritime (en temps de paix) se déroulait au large de Terre-Neuve. Le Titanic, à l’époque le plus grand paquebot, heurtait un iceberg et coulait au fond de l’océan Atlantique. Un naufrage ayant fait environ 1500 victimes et dont le destin fascine encore aujourd’hui.

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Aujourd’hui, alors que cela fait plus d’un siècle que l’épave, découverte en 1985, repose au fond de l’océan Atlantique, il se pourrait que le Titanic disparaisse pour de bon. En effet, une équipe de chercheurs canadiens a révélé une de leurs études auprès de la BBC. Celle-ci explique qu’une bactérie, spécialement baptisée « Halomonas titanicae », était en train de ronger complètement l’épave du Titanic.


Déjà, depuis 1991, des chercheurs de l’université canadienne de Dalhousie avaient étudié le phénomène en prélevant les bactéries présentes. Mais c’est seulement en 2010 qu’une autre équipe de scientifiques a su identifier la bactérie responsable de la destruction de l’épave.

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Même à 3,8 kilomètres sous la surface, cette bactérie serait très résistante à la pression, à l’obscurité et à la température. Elle résisterait à des conditions extrêmes dans lequel aucun autre organisme pourrait survivre. Elle a déjà rongé le bois, ne laissant que la coque métallique, qu’elle est en train de dévorer progressivement. Surtout, la bactérie a réussi à proliférer au niveau des rusticles, des espèces de stalactites de rouille qui se forment sous l'eau. Ces rusticles, de plus en plus nombreux sur l'épave, représenteraient un lieu de vie idéal pour la bactérie qui semble adorer le fer.


Cependant, les chercheurs n’ont pas encore réussi à estimer le temps qu’il faudra à la bactérie pour complètement ronger l’épave car d’autres facteurs doivent être pris en compte comme la force des courants aquatiques. Affaire à suivre…
Source : BBC

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef