À Hanoï, les autorités demandent aux habitants de délaisser la viande de chien

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Les habitants de Hanoï, au Vietnam, sont priés de limiter leur consommation de viande de chien. Les autorités souhaitent ainsi redorer l'image du pays auprès des touristes et expatriés, souvent choqués par cette pratique. Mais aussi limiter la propagation du virus de la rage.

Crédits : Asia Images / Shutterstock

C'est une coutume culinaire qui pose problème. Au Vietnam, la consommation de chien est très répandue. Bouillie, cuite à la broche ou à la vapeur, on trouve cette viande un peu partout dans les marchés de rue et les centaines de commerces alimentaires de Hanoï, la capitale.

Une tradition qui a le don de choquer les touristes et les expatriés, pour qui le chien est avant tout un fidèle compagnon. C'est pourquoi les autorités locales ont invité les habitants de la ville à cesser immédiatement de consommer ce met populaire, soulignant qu'il ternissait l'image du pays auprès des étrangers, mais aussi qu'il comportait des risques de propagation de la rage et d'autres maladies transmises par l'animal à quatre pattes.

C'est le Comité populaire de Hanoï qui a enjoint les locaux à mettre de côté leur amour pour la viande canine le mardi 11 septembre. Idem pour celle de chat, moins prisée mais que l'on peut toutefois se procurer dans certaines zones rurales. « Le commerce, le meurtre et la consommation de viande de chien et de chat ont suscité des réactions négatives chez les touristes et expatriés vivant à Hanoï », peut-on lire dans un communiqué. La ville entend ainsi préserver la réputation de Hanoï en tant que « capitale civilisée et moderne ».

La Comité a par ailleurs souligné que le meurtre de ces animaux était un acte cruel et a émis l’espoir qu’on y mettra fin un jour. On compte environ 493 000 chiens et chats à Hanoï, dont la plupart sont des animaux domestiques.

En avril 2017, Taïwan avait banni la consommation de cette viande, sous la pression des défenseurs des animaux, faisant de ce pays le premier d'Asie à instaurer une telle interdiction.

Source : Associated Press

Au sujet de l'auteur : Justine B.

Journaliste